Avant d’acheter un NFT, il faut s’assurer que son prix de vente n’a pas été gonflé artificiellement.
Selon la plateforme Chainalysis, l’arnaque le plus répandu aux NFT a concerné une activité appelée «Wash Trading». Cette opération consiste à faire en sorte que la valeur d’un NFT apparaisse plus forte qu’elle ne l’est en réalité. En fait, le propriétaire le vende à un autre wallet contrôlé par lui-même.
Explication
lorsque l’on s’inscrit sur un wallet tel que Metamask ou Trust Wallet, il n’est pas nécessaire de décliner son identité. Alors, il est facile de simuler des ventes qui, dans le réel, ne se sont pas produites puisqu’elles ont eu lieu entre des wallets d’une seule et même personne.
Un exemple de « wash trading »
Supposons qu’un vendeur dispose de trois wallets : l’un sur Metamask, un autre sur Trust Wallet, un autre sur Coinbase Wallet.
- Envoi de 0,45 ETH depuis un wallet Trust Wallet vers le wallet Metamask ;
- Achat du NFT à 0,45 ETH depuis Metamask ;
- Envoi de 0,5 ETH à un wallet Coinbase Wallet depuis Metamask ;
- Achat du NFT à 0,5 ETH depuis le Coinbase Wallet ;
- Envoi de 0,6 ETH depuis Coinbase Wallet vers le Trust Wallet ;
- Achat du NFT à 0,6 ETH depuis Trust Wallet ;
- Envoi de 0,65 ETH depuis Trust Wallet vers Metamask comme en 1. Et ainsi de suite. La boucle peut ainsi être répétée plusieurs fois.
Un acheteur attiré par cette forte activité d’enchères autour du NFT pourrait l’acquérir à un prix artificiellement gonflé. Si son intention était de la revendre, il va se retrouver avec une œuvre qui, en réalité, n’a pas de réelle valeur marchande.
A noter que les escrocs utilisant le «Wash Trading» ont mené plusieurs centaines de de ventes artificielles rapportant plus de 8,9 millions de dollars.
